Portrait alumni : Charly Caterin, Infirmier diplômé d'Etat

Portrait alumni : Charly Caterin, Infirmier diplômé d'Etat

Charly est pompier volontaire depuis l'âge de 17 ans. Lors de ses interventions, il côtoie régulièrement infirmiers et service SMUR dont le métier l'intéresse beaucoup. C'est après l'obtention de son bac qu'il se lance dans l'aventure et intègre l'école Rockefeller pour ressortir infirmier diplômé d'Etat en 2015. Aujourd'hui, il exerce dans le Centre Hospitalier Privas Ardèche aux services des urgences, SMUR et soins continus. A travers ce témoignage, il revient sur son parcours et nous parle plus en détails de son métier et de ses missions.

Bonjour Charly, comment êtes-vous devenu infirmier diplômé d’Etat ?

Suite à l’obtention de mon bac S à la fin de ma terminale, j’ai passé le concours d’entrée à l’école d’infirmier et j’ai été accepté à l’école Rockefeller. J’ai suivi mes 3 années de cursus là-bas et suis sorti diplômé infirmier d’Etat en 2015. Suite à ma diplomation, j’ai commencé à exercer au centre hospitalier de Valence au service des urgences. J’y suis resté 2 ans et demi avant de rejoindre le Centre Hospitalier Privas Ardèche, établissement dans lequel j’exerce aujourd’hui et plus précisément au sein des services des urgences, SMUR et soins continus. 

En quoi consiste votre métier ? Quelles sont vos missions ?

Chaque journée est différente, c’est ce que j’aime dans mon travail. Quand je suis au service des urgences, mes missions consistent à accueillir toutes les personnes qui se présentent et ce pour tout type de pathologie : de la simple otite à l’infarctus du myocarde en passant par des blessures plus ou moins importantes. Quand il y a une alerte SMUR, je me déplace avec un médecin et un ambulancier directement au domicile du patient pour lui apporter les soins en urgence. Quand je suis en service de soins continus, qui se rapproche de celui de la réanimation, je m’occupe de patients qui ont des pathologies très lourdes et qui ont besoin de recevoir des soins techniques et d’être suivis en continu.

Pourquoi avoir choisi cette voie ?

J’étais déjà pompier volontaire depuis l’âge de 17 ans. J’avais donc déjà plus ou moins un pied dans le soin. Mais c’est en côtoyant, dans le cadre de cette expérience, des infirmiers en action et des interventions SMUR, que j’ai été séduit par le métier et que j’ai souhaité m’orienter dans ce domaine.


Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

De base il faut avoir un certain caractère. Certaines personnes sont plus fragiles que d’autres mais il faut réussir à prendre du recul sur chaque situation aussi difficiles soient-elles parfois. Mais avec l’habitude, on finit par se forger une carapace qui nous permet de maintenir le cap. Il faut également aimer le travail d’équipe car on évolue rarement seul et mes collègues sont un réel pilier pour moi.  Pour finir, je dirais qu’il faut être à l’écoute à la fois des patients et de ses équipes, mais aussi faire preuve de beaucoup de rigueur et d’organisation dans son travail.


Quel est le plus gros challenge que vous rencontrez au quotidien ?

Le plus gros challenge, c’est la prise en charge pédiatrique. On se rend rapidement compte que l’on est très peu préparé à l’accueil des enfants dans un centre hospitalier polyvalent, surtout quand les pathologies sont graves. J’ai donc suivi une formation d’une semaine à Paris pour me familiariser avec cette cible de patients, ce qui m’a beaucoup aidé.

Que vous ont apporté vos années à Rockefeller ?

Mes années à Rockefeller m’ont beaucoup apporté. Tout d’abord à obtenir le diplôme qui me permet d’exercer le métier que je fais aujourd’hui, mais également de parfaire mes compétences grâce aux nombreux stages que la formation propose, avec notamment deux expériences qui m’ont beaucoup marqué, au sein des urgences de Lyon Sud et des soins intensifs cardio à la Croix-Rousse. 

De plus, elles m’ont permis de réaliser que ce qu’on apprend en cours est utile sur le terrain. J’ai toujours pensé que la théorie ne servait pas à grand-chose et n’était pas applicable dans nos métiers, et pourtant, avec du recul, je ne pense plus du tout cela. Tout ce que j’ai appris, je m’en sers au quotidien.


Un conseil à donner aux futurs diplômés qui vont suivre vos traces ?

Je leur conseillerais de ne pas avoir peur de se lancer.  En sortant des études, on a l’impression de ne rien savoir faire, ce qui est faux. Alors oui, on en apprend encore tous les jours et on se forme en continu même des années après, mais ça ne veut pas dire pour autant que l’on est capable de rien, bien au contraire !

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